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Emission de GES (gaz à effet de serre), dégradation des sols, raréfaction annoncée de la ressource en eau potable, consommation d'énergie, l'impact environnemental du contenu de notre assiette est loin d'être anodin. Comment le réduire ? Quels aliments privilégier pour une démarche plus respectueuse ?
L'aliment le plus respectueux de la planète, le plus économe en eau et le moins émetteur en CO2 est celui que l'on ne jette pas.
Pourtant, en France, ce sont plus de 10 millions de tonnes de denrées alimentaires qui finissent dans une benne à ordures. Un immense gâchis dont la responsabilité incombe à tous les acteurs de notre chaîne alimentaire :
Pourtant, l'adoption de quelques réflexes permettrait de considérablement réduire le gaspillage alimentaire :
Pour les repas du midi pris en extérieur (cantine scolaire, self d'un lycée, restaurant d'entreprise, etc), là encore, il faut se servir uniquement ce que l'on est certain de manger.
Autre point essentiel pour limiter l'impact environnemental de ses aliments, savoir les choisir. Origine, type d'agriculture, transport, que faut-il prendre en considération ?
Privilégier une agriculture raisonnée ou une agriculture biologique, c'est soutenir une filière soucieuse de son impact environnemental. Ainsi, ces deux modes de production sont garants :
Nos choix alimentaires influencent notre santé. C'est pourquoi, il est essentiel de manger sainement, diversifié et équilibré. Mais ils influent également sur notre environnement.
Ainsi, la production industrielle de viande et produits laitiers dans le monde représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre, c'est-à-dire un chiffre équivalent à celui du transport. A cela, il faut ajouter la déforestation qui en découle et la quantité phénoménale d'eau nécessaire à cette activité.
S'il n'est pas question pour autant de bannir les protéines animales de son régime alimentaire, il est possible de leur préférer des protéines végétales une à deux fois par semaine. Celles-ci sont particulièrement abondantes dans une foule d'aliments tels que les fèves, les haricots secs, les lentilles ou encore le soja.
Autre aspect impactant de notre alimentation, son origine. Il apparaît ainsi évident que des pommes produites en Normandie nécessitent un transport bien moindre que des fruits similaires mais en provenance d'Amérique du Sud. Par conséquent, privilégier une production nationale, voire locale, contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre en découlant.
Si l'on ne peut que recommander de préférer les circuits courts, il ne faut pas non plus tomber dans l'excès inverse en prenant sa voiture pour aller d'un producteur à l'autre. Le bilan carbone serait alors désastreux.
Manger des fruits et légumes de saison fait également partie de ces réflexes contribuant à la préservation de notre planète. Cela veut dire par exemple, consommer des choux en hiver, des potirons à l'automne ou des fraises en été. Outre des saveurs et des parfums plus authentiques, leur valeur nutritionnelle est bien plus intéressante et permet de couvrir tous nos besoins, y compris en vitamines.
Par ailleurs, le rejet de CO2 qui contribue au réchauffement climatique est nettement en faveur des productions de saison. Ainsi, la production de 1 kg de tomates est émettrice de :
Dans le bio, la problématique est identique puisque certains végétaux sont cultivés loin de nos contrées, avec parfois un bilan carbone qui n'est pas toujours à leur avantage.